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Par Vivilamaline le 7 Juin 2015 à 21:51
Surnommée "la vieille dame", la Soufrière est un volcan actif. Relativement jeune, c'est un volcan explosif, donc potentiellement très méchant, mais en sommeil depuis sa dernière grande éruption en 1 976. Elle culmine à 1 467 mètres et sait se faire désirer car son sommet est rarement dégagé. Quelques jours par an, peut être.... On avait eu de la chance la première fois, mais aujourd'hui on a marché la tête dans les nuages!
La première étape, c'est d'atteindre l'ancien parking, au bout d'une demi heure de marche (et de marches) environ, en pleine forêt tropicale. On y croise les colibris, et on entend toutes sortes d'oiseaux.
Une fois au parking commence l'ascension à proprement parler.
Si le temps était beau, on pourrait apercevoir les Saintes, et au final tout l'archipel. Mais ce n'était que nuages, on s'est donc concentrés sur la flore, qui cela dit est quand même remarquable.
Seule la dernière partie est un peu compliquée, avec une échelle, mais surtout de gros blocs de rochers à escalader. Elle se mérite, la Soufrière!
Et enfin au sommet, le brouillard!
Je dis sommet, mais il n'y a pas de cratère réel. Seulement de profonds gouffres d'où s'échappent des émanations toxiques, des fumerolles. L'odeur de souffre est parfois intenable... Et quel froid! 16° au moins!
On avait parfois du mal à tenir debout à cause des rafales de vent, donc on ne s'est pas éternisés. Heureux de redescendre au chaud!
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Par Vivilamaline le 16 Mai 2015 à 23:42
Ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas randonné, et honnêtement ça manquait. On s'est dit qu'on allait rattraper le temps perdu avec une bonne longue randonnée: 5 heures de marche, pour un peu plus de 8 km dans la forêt humide, et à la clé des chutes incroyables.
Mais pas trop vite... D'abord, si la rando vous intéresse, toutes les explications sont ici:
http://www.zoom-guadeloupe.fr/les-chutes-de-moreau
Dès le début, on sait à quoi s'attendre: pas 50 mètres de chemin plat, que des racines, des pierres ou des mares de boue.
Mais la boue, finalement, ce n'est pas très grave, car on a (me semble-t-il, on a tellement pataugé...) pas moins de 5 traversées de rivières, donc autant d'occasions de se rincer les pieds! Et puis c'est drôle, les traversées de rivières, et rafraîchissant aussi quand on tombe les fesses dedans...
La dernière partie est un peu plus technique: 3 échelles métalliques et un passage à flanc de colline avec une corde pour éviter de tomber.
Et enfin, la chute!
Elle est majestueuse, on a l'impression qu'elle tombe du ciel...
Casse croûte, baignade pour les plus courageux (l'eau est quand même bien fraîche), et on amorce le retour, par le même chemin. Normalement, il y a 3 autres chutes, mais on a raté les indications. Pas grave, les affreux avaient repéré un petit bassin dans la rivière d'où sauter.
Le bilan? des chutes incroyables, qui n'ont rien à envier aux chutes du Carbet, au contraire. Mais une randonnée qui laisse sur sa faim, car on bataille tellement à regarder où on met les pieds qu'on a l'impression de ne pas avancer, et de ne pas profiter du paysage. N'empêche, c'était chouette!
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Par Vivilamaline le 28 Mars 2015 à 22:55
Samedi sans clients, mais aussi sans soleil trop fort, le temps idéal pour une randonnée en bord de mer!
On a choisi aujourd'hui d'admirer le littoral à Trois Rivières, avec la randonnée de Grande Pointe, qui offre une vue imprenable sur les Saintes.
Après avoir laissé la voiture et descendu l'escalier branlant, nous voilà arrivés et prêts à faire 10 km!
La première vision n'est pas féérique: sargasses et déchets...
Mais après, c'est heureusement plus joli. On passera d'un paysage très minéral, presque breton (mais un breton volcanique...), à la forêt, à la plage de sable noir, et à des zones plus humides où pullulent cresson et sortes de canas.
La randonnée est aussi historique, avec les canons et l'ancienne poudrerie datant du XVIII siècle. Elia visiblement a perdu quelque chose...
Ah non, Oscar était là!
On arrive ensuite à l'ancien moulin, qui côtoyait une sucrerie. Depuis notre passage en 2010, le moulin a été débarrassé de son figuier maudit et restauré.
Et enfin la partie peut être la plus émouvante: les roches gravées, vestiges des premiers habitants de la Guadeloupe, les Indiens Arawaks (décimés dès la découverte de l'île...). Ces pétroglyphes sont vieux de 1 700 ans. On distingue quelques visages gravés, mais le dessin le plus connu est celui de cette femme qui accouche. Dans la douleur, visiblement...
On a triché un peu, on n'a pas terminé tout à fait la randonnée; on a pique niqué sur une jolie plage de sable noir, et un bambou récupéré là m'a donné quelques idées...
A force d'obstination, on l'a eue notre coco!
Nous avons finalement tourné les talons car on avait prévu, sur le chemin du retour, de récupérer quelques papayes vertes, mais surtout ça:
Il finira dans le jardin, je ne sais pas encore sous quelle forme. Mais ce qui est sûr c'est qu'on l'appréciera, notre bois flotté, car il nous a valu pas mal d'efforts sur les derniers kilomètres et surtout, surtout, dans l'escalier!
Suite et fin de la journée un peu plus loin...
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Par Vivilamaline le 8 Mars 2015 à 23:25
On continue de découvrir notre commune par le biais de randonnées entre rivière et forêt.
Parce qu'il faut être ambitieux dans la vie, aujourd'hui on avait projeté de découvrir la cascade de la ravine Gras et la cascade de la rivière Tambour. Au programme 5 heures de marche à travers la forêt primaire, puis les pieds dans l'eau.
On commence sur un chemin plat, et naïvement on se félicite de notre choix. Pauvres de nous...
En chemin on côtoie comme souvent les orchidées sauvages (spathoglottis plicata pour les connaisseurs), les fougères arborescentes, les grands arbres et leur panoplie de plantes épiphytes. Et même une ancienne machine de déforestation, restée là.
Mais les difficultés vont vite arriver! car le sentier plonge brutalement à pic, il faut s'aider de cordes pour descendre en rappel. Ce qui n'arrête pas les Affreux, qui improvisent des tyroliennes tandis que de notre côté on descend prudemment, suants et transpirants.
Qui dit descente dit montée, et j'avoue ne pas les avoir comptées! Corde après corde, s'agrippant aux racines, aux arbres et à tout ce qui peut pousser sur notre passage!
On traverse un première fois la ravine Gras,
re-montées, re-descentes... re-rivière, et enfin, la première cascade; c'est un émerveillement! la lumière, la végétation, la fraîcheur.
Puis la deuxième cascade...
On s'arrête sur la rive de la rivière Tambour pour le casse croûte et la baignade.
Et on redescend dans le lit de la rivière pour accéder à la dernière cascade. Là, on renoncera face aux difficultés. Pas très prudent avec les enfants, il aurait fallu descendre à flanc de rocher, on a préféré s'arrêter là. On n'était pas très loin de ça, pourtant:
(photo prise sur un autre blog)
On ne va pas se mentir: le retour fut laborieux, la fatigue aidant. On a pourtant mis moins de temps qu'annoncé... (pour certains ce fut plus facile que pour d'autres!)
Cette randonnée est de loin la plus difficile qu'on ait faite, Guadeloupe et Réunion réunies. On est cependant très fiers d'avoir réussi. Fourbus mais fiers!
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Par Vivilamaline le 26 Février 2015 à 23:28
Jeudi après-midi, pas d'école: on file à Goyave pour une petite randonnée d'environ 1 heure.
Le chemin commence au milieu des champs, des bananiers et des cocotiers. Et très rapidement, les fleurs! balisiers, oiseaux de paradis, et surtout, surtout, les roses de porcelaine... Tout cela pousse à profusion, on se promet d'y regarder de plus près au retour!
Ensuite commence la partie ardue, ou plutôt pentue. Petit chemin sinueux, racines, et tout autour les arbres, les lianes, des plantes qui en métropole seraient d'appartement, et là mesurent des mètres.
C'est un bonheur d'arriver à la rivière et de continuer les pieds dans l'eau! c'est même là tout l'intérêt de la balade, traverser puis retraverser, faire des ricochets.
Je laisse filer la troupe pour prendre quelques photos au calme, avant de les retrouver dans le bassin de la cascade.
Le cadre est toujours aussi joli, et l'eau aussi rafraîchissante.
Au retour comme prévu, on ramasse un joli butin qui j'espère prospèrera dans le jardin... Balisiers et oiseaux de paradis, et graines de roses de porcelaine.
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