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Ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas randonné, et honnêtement ça manquait. On s'est dit qu'on allait rattraper le temps perdu avec une bonne longue randonnée: 5 heures de marche, pour un peu plus de 8 km dans la forêt humide, et à la clé des chutes incroyables.
Mais pas trop vite... D'abord, si la rando vous intéresse, toutes les explications sont ici:
http://www.zoom-guadeloupe.fr/les-chutes-de-moreau
Dès le début, on sait à quoi s'attendre: pas 50 mètres de chemin plat, que des racines, des pierres ou des mares de boue.
Mais la boue, finalement, ce n'est pas très grave, car on a (me semble-t-il, on a tellement pataugé...) pas moins de 5 traversées de rivières, donc autant d'occasions de se rincer les pieds! Et puis c'est drôle, les traversées de rivières, et rafraîchissant aussi quand on tombe les fesses dedans...
La dernière partie est un peu plus technique: 3 échelles métalliques et un passage à flanc de colline avec une corde pour éviter de tomber.
Et enfin, la chute!
Elle est majestueuse, on a l'impression qu'elle tombe du ciel...
Casse croûte, baignade pour les plus courageux (l'eau est quand même bien fraîche), et on amorce le retour, par le même chemin. Normalement, il y a 3 autres chutes, mais on a raté les indications. Pas grave, les affreux avaient repéré un petit bassin dans la rivière d'où sauter.
Le bilan? des chutes incroyables, qui n'ont rien à envier aux chutes du Carbet, au contraire. Mais une randonnée qui laisse sur sa faim, car on bataille tellement à regarder où on met les pieds qu'on a l'impression de ne pas avancer, et de ne pas profiter du paysage. N'empêche, c'était chouette!
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Jeudi de l'ascension: on avait prévu un grand pique nique et une journée de bodyboard avec les amis à Bananier.
Mais hier matin, Bananier, c'était ça: arrivée toute fraîche de sargasses.
Plan B: on a donc envahi la maison de Stéphanie et Laurent, avec les enfants, les sacs, les victuailles, mais pas les planches (encore que, avec toutes les vagues faites par les enfants, ou les tentatives de salto des papas, on aurait largement pu surfer!)
La piscine a dont été occupée la majeure partie de la journée:
Une pause le temps du repas,
Et arrêt de la baignade le soir venu, quand enfin tout ce petit monde était bien vanné...
Entre les deux, de la baignade donc, des parties de ping pong, de cache cache ou d'échecs,
pas mal de rires, et Lisa qui a eu du mal à lâcher ses ribs
Belle journée passée tous ensemble!
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La vie continue, et le travail aussi; et j'avoue, je ne suis pas peu fière! Fière d'augmenter les résultats de 10 à 30% selon les mois, fière de prendre déjà des réservations pour 2016, ou encore de prendre des réservations de Canadiens, ou d'Espagnols en espagnol.
On s'implique beaucoup, on mise beaucoup sur le relationnel, et ça paye. Elle monte elle monte notre petite société!
Alors on continue de nétwayé, baléyé, astiké,
de faire nos petites pancartes, d'arpenter l'aéroport, de rencontrer des gens. Et c'est chouette.
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Le 10 mai en Guadeloupe marque la commémoration de l'abolition de l'esclavage. C'était donc la date idéale pour inaugurer le tout nouveau Mémorial ACTe, sorte d'énooorme bâtiment dédié à la mémoire de l'esclavage.
Le Mémorial en chiffres:
- 240 mètres de long (le bâtiment est construit sur une ancienne usine sucrière, face à la mer, et pour la petite histoire dans un quartier "chaud", où les dames sont peu vêtues...)
- plus de 83 millions d'euros! un budget colossal!
- et quand même, 8 millions d'euros rien que pour l'inauguration... 8 millions pour quoi? repeindre les façades qui font désordre, et puis des marchés attribués à des sociétés pour on ne sait quoi, et le fonctionnement des débuts car a priori le truc sera déficitaire. Ca laisse songeur...
On espère qu'à ce prix-là, le président Hollande, les chefs d'Etat africains, le président haïtien et tous les autres auront eu des petits fours...
Je ne sais pas si on ira un jour visiter ce fameux Mémorial, a priori ça ne me tente pas, mais on a quand même vécu l'événement en coulisses. Plus précisément dans les coulisses de l'aéroport, où on a regardé les jets et avions présidentiels.
Quelques cortèges officiels, les gars auraient bien aimé rester plus longtemps pour assister au déploiement des motards de la gendarmerie et voir passer la grosse voiture du président. Mais après avoir regardé décoller quelques jets, bof.
Une telle débauche dans un département où le CHU n'est même pas aux normes anti sismiques, où le réseau d'eau est pitoyable, où le chômage est conséquent... Est-ce bien raisonnable?...
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Ce matin, levés tôt, pour partir pêcher dans le port de Port Louis. Et déjà de bonne heure, il fait chaud!
Dans le port de Port Louis, on croise des pélicans, et des pêcheurs de langoustes.
Et aussi les copains qui font les malins avec la jolie voiture de fonction, mais qu'il faudra pousser pour qu'elle démarre!!
Une fois la fine équipe arrivée, les choses sérieuses commencent. D'abord le petit déj,
Puis les hommes qui trépignaient depuis longtemps ont enfin l'autorisation d'aller pêcher. Bon, il leur faudra un bon moment avant de se mettre d'accord sur l'endroit idéal, puis pour démêler les nœuds, avant de pouvoir enfin lancer leur ligne.
Dira-t-on que les enfants ont été meilleurs que les adultes?
On les a d'ailleurs laissés surveiller les grands, Véro et moi, pour partir profiter de la petite crique à côté avec miss choupie...
Chouette matinée, qu'il a fallu écourter car on avait un retour de voiture à midi. Mais c'est pas fini, car ce soir, c'est barbecue!
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